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Quand boire du vin rosé ?

Quand boire du vin rosé ?

Le vin rosé est généralement associé à l’été, les vacances et les soirées barbecue entre amis. Pourtant, son succès grandissant pousse à envisager sa consommation autrement. Le vin rosé se boit désormais toute l’année, et peut même parfois se conserver.

 

Boire du vin rosé l’été

Quand on pense au vin rosé, on pense évidemment à la période estivale. Rafraîchissant et léger, il est très apprécié lors des journées les plus chaudes. C’est également un vin facile à boire, peu tannique, qui permet de se rafraîchir avec gourmandise lors d’un apéritif, ou en accompagnement d’un plat d’été.

Ce vin saisonnier, principalement dégusté de la fin du printemps au début de l’automne, est indéniablement le vin star de l’été. Le vin rosé sec et fruité sera particulièrement recommandé pour ses qualités rafraîchissantes.

 

Boire du vin rosé l’hiver

Le vin rosé est tout à fait capable de s’adapter aux journées froides d’hiver. Il suffit juste de bien comprendre qu’un vin rosé d’hiver est différent d’un vin rosé d’été.

Si le vin rosé estival se veut léger et frais, et se consomme dans l’année, le vin rosé d’hiver est plutôt un vin rosé de garde, qui peut se conserver plusieurs années sans difficulté. Celui-ci est alors plus intense, issu d’un processus de vinification et de macération légèrement différent, où les grains les plus aromatiques sont favorisés.

Le vin rosé de garde étant plus intense, il peut parfaitement accompagner des plats d’hiver en sauce, ou même des recettes de cuisine méditerranéenne.

 

Quand boire du vin rosé de garde ?

Le vin rosé de garde, vous l’aurez compris, est plutôt dégusté en hiver, laissant la fraîcheur des vins rosés classiques pour les beaux jours. Bien que le fait de garder un vin rosé soit encore nouveau et étonnant pour beaucoup, le temps permettra au rosé de garde de développer de nouveaux arômes, comme les fruits secs, les épices, le miel… Il offrira alors une belle complexité, tout en délicatesse, et permettra d’accompagner des repas d’hiver, et s’inviter là où on ne l’attendait pas.

Un vin rosé de garde n’a toutefois pas les mêmes capacités de vieillissement qu’un vin rouge, aussi est-il recommandé de ne pas trop attendre non plus. Et s’il n’est plus rare de pouvoir déguster un bon vin rosé de 4 ou 5 ans d’âge, cela ne dépasse que très rarement la dizaine d’années. Les vins rosés aptes au vieillissement sont généralement des vins rosés de saignée, mais pas toujours.

 

L’évolution de la consommation de vin rosé

Bien qu’il soit difficile de retracer précisément l’histoire du vin rosé, tant son origine se confond avec celle du vin rouge, il est certain que le vin rosé, ou ce qu’on appelait auparavant le « claret », est vieux de plusieurs milliers d’années.

Ce n’est que dans les années 80 que la dégustation du vin rosé se démocratise, et son image n’est, au début, pas des plus avantageuses. Considéré comme un vin peu travaillé, il sera longtemps assimilé aux vacances d’été entre amis, au barbecue et aux soirées arrosées. Pourtant, avec le temps et l’amélioration des techniques de vinification, le vin rosé s’ennoblit, pour devenir aujourd’hui un vin de qualité, au même titre que le vin rouge ou le vin blanc. Longtemps réservé à la consommation estivale, le vin rosé se déguste désormais toute l’année, et de nombreux vignobles produisent des vins rosés de garde, ou non, véritablement exceptionnels.

 

Que ce soit pour une dégustation jeune, ou pour la garde, le vin rosé s’impose aujourd’hui comme un vin de qualité qui se consomme toute l’année. L’Ultimate Provence vous invite à découvrir ce vin d’exception à savourer en toute saison.

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